Il était tard, Cara parcourait la ville à la recherche du traître, elle avait revêtu sa nouvelle tenue en cuir de très bonne qualité, souple et résistante, elle était hors de prix mais le coût en valait bien la peine et notamment pour ce qu'elle allait faire, Cara avait une grande expérience en matière d'assassinat malgré les apparences, ce n'était pas une combattante, c'était une tueuse, un coup, un mort, cette devise était parfaite pour la Baronne. En cherchant à travers différents quartiers elle trouva enfin celui qu'elle cherchait, il était là, le visage apeuré, les gouttes de sueur sur son front le trahissait, il savait qu'il allait faire quelque chose qui lui coûterait la vie et c'est véridique. Son temps etait compté. Tic Tac, Tic Tac ce son résonnait dans la tête de Cara, l'horloge qui sonnait les derniers instants de ce pauvre idiot. Il fit une énorme erreur il sortit de la ville et se dirigeait vers la forêt, on y trouve quelques brigands ce n'est pas rare, cela facilitera la tâche de la Baronne avide de sang, il y a si longtemps qu'elle n'avait pas eu ce ressenti, le coeur qui bat à la chamade, le sourire carnassier, si sadique. Autrefois elle l'aurait fait sans ce ressenti tant cela était devenu une habitude mais ce soir l'enthousiasme était à son paroxysme. Il s'aventurait dans la forêt, une lanterne à la main, il regardait si peu derrière lui... médiocre et insensé se dit Cara mais si cela rendait la tâche plus facile pourquoi s'en passer. L'homme devait avoir perdu ses réflexes habituels sous la crainte et l'angoisse. La Baronne avança plus vite, le terrain était parfait et le corps pouvait être caché sans soucis et devenir la cible des charognards, si ce n'était pas Cara qui le faisait dorénavant les bandits s'en serait chargé ou alors ce bougre aurait réussi à les convaincre d'être dès lors, quoi qu'il en soit Cara ne voulait pas laisser cet assassinat à d'autres. Elle commença à courir vers l'homme, ce dernier se retourna en sursaut laissant tomber sa lanterne, alors que l'homme commença à écarquiller les yeux face à la tueuse en face de lui le coup fut porté, une entaille profonde à la gorge qui l'empêcha de crier à l'aide. L'homme suffoquant tomba au sol et posa un dernier regard sur la Baronne qui l'observait tout en nettoyant sa lame. Quel plaisir de tuer à nouveau...
Cara cacha le corps et fit en sorte que seuls les animaux puissent se dépêtre de sa chair. Personne ne le trouverait, à l'habitude...