Nérée de Lymnades
Messages : 34 Date d'inscription : 04/02/2018
| Sujet: [Église] Le Concile des Mers Mar 13 Fév - 18:48 | |
| - Citation :
Le Concile des Mers
Ambiance : Thème
Présentation :
Il s'agit du principal ordre de mystiques du Fanal, une branche officielle quoique nimbée de mystères, commandée par l'ancêtre Nérée de Lymnades, un sorcier rabougri et recouvert de sombres étoffes presque symptomatiques de sa réputation. D'aucuns prétendent que ses membres se rejoignent sur l’île des brumes, en un temple de pierre blanche complètement délabré, pour implorer les vagues, guider les navires de la flotte par delà les vents et marées. Les rumeurs vont bon train dans l’archipel, et il n’est pas rare d’entendre parler d’un culte rendu aux divinités abyssales, sinon quelque entité sauvage adorée par les tuskarrs du Norfendre.
L’ordre n’est cependant pas uniquement constitué de prêtres des mers, ou même de lanceurs de sort comme il s’entoure d’une garde pour empêcher les plus curieux d’infiltrer ses convents, réservés aux seuls initiés. Leurs activités sont diverses : bénir les vaisseaux ou renseigner les marins quant aux menaces peu conventionnelles des profondeurs, connaissance due à l’érudition. Néanmoins et évidemment, leurs préoccupations fuitent rarement, ne quittent alors la face immergée du Fanal.
S’il rend des comptes aux principaux ordres, Nérée siégeant au conseil, le concile n’a pas vocation à le faire rayonner et représenterait alors une branche plus obscure, crainte ou respectée en fonction du contexte, avec ses propres objectifs nécessitant sûrement un soutien extérieur.
Parfois on entend gronder les cavernes bordant son île.
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Une rangée d’hommes et femmes encapuchonnées s’étaient alignés dans les décombres du péristyle, les mains jointes et regards rivés sur un clerc que l’âge avait achevé de plier. Peaux et cultures se rencontraient en ces lieux et, bercés par le fracas des vagues sur le récif, déversaient en leurs âmes des prières enfin convergentes. Quelques chants allaient. Puis des plaintes. Tout cessa lorsque la canne du vieillard déversa sur l’assemblée un halo sacré, qu’un doigt maigre s’éleva pour intimer le silence même des eaux. « Mes frères, si nous sommes réunis ici ce soir... » Et d’épaisses brumes enveloppèrent le temple.
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